La commune d’Agou va accueillir, le 5 juillet prochain, la première édition du concours Miss Agou, un événement culturel à portée éducative. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue ce samedi.
Sous le thème « Vacances scolaires sans grossesses précoces », ce concours vise bien plus qu’à célébrer la beauté. Il se veut un cadre de sensibilisation pour lutter contre un phénomène préoccupant : les grossesses en milieu scolaire. Dix jeunes filles, issues des établissements scolaires de la préfecture, ont été retenues pour participer à cette initiative.
Au-delà des apparences, les candidates seront formées durant la phase préparatoire sur des thématiques clés : l’art culinaire, l’hygiène, la prise de parole en public, mais aussi le leadership féminin et l’abstinence sexuelle. L’objectif est clair : faire d’elles des modèles inspirants pour leurs camarades.
Pour Mokli-Amuzu Komla, alias TP-Mez, artiste et président du comité d’organisation, cette première édition marque un tournant dans la manière d’aborder les enjeux sociaux qui touchent les jeunes filles de la localité.
« Trop de jeunes filles sombrent dans la dépravation, la débauche et finissent dans la misère à cause des grossesses précoces. Ce concours est une réponse éducative et culturelle à cette réalité », a-t-il déclaré.
Selon Brice Dodzi Aziabu, manager du comité, Miss Agou est aussi un rêve porté depuis longtemps : celui de voir émerger une ambassadrice de la préfecture sur la scène nationale voire internationale des concours de beauté.
« Nous voulons que les participantes deviennent des figures de référence. Ce sont elles qui inspireront d’autres filles à prendre en main leur avenir », a-t-il souligné, appelant les acteurs locaux à soutenir le projet.
