
L’épidémie de variole simienne gagne du terrain. Le 16 mai 2025, le Togo a enregistré son premier cas de la maladie. Le Ghana a enregistré quatre cas, au 18 mai 2025.
Dans un communiqué, le gouvernement alerte sur la présence de la variole simienne au Togo. Il précise qu’il s’agit d’une femme de 22 ans résidant dans le district sanitaire du Golfe, dans le Grand Lomé. La patiente est « en cours d’hospitalisation dans un service de maladie infectieuse », rapporte le communiqué.
Le ministère de la Santé dit avoir pris des dispositions pour renforcer la surveillance épidémiologique, l’alerte précoce et la confirmation, et organiser la prise en charge, entre autres.
Le Ghana n’est pas non plus épargné par cette épidémie qui s’étend de jour en jour. Selon le ministère ghanéen de la Santé, des analyses du Laboratoire national (NPHRL) ont confirmé deux cas supplémentaires de Mpox. Ce qui porte à quatre le nombre total de cas confirmés au 18 mai 2025.
Le 14 août dernier, le Directeur général de l’OMS, a alerté sur la flambée de la maladie. Selon le haut responsable, il a été constaté une recrudescence en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d’Afrique. Ce qui a conduit l’OMS à déclarer l’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
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Le Mpox, comment l’éviter ?
Le Mpox ou variole simienne, autrefois appelée variole de singe, est une maladie virale et contagieuse qui peut infecter les personnes quel que soit leur âge. Il se transmet par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides organiques ou des lésions de la peau ou encore des muqueuses d’animaux infectés.
D’une personne à une autre, la transmission se fait par contact étroit, notamment lors des rapports sexuels, avec des secrétions respiratoires infectées, des lésions cutanées d’une personne infectée ou avec des objets contaminés par des liquides biologiques.
Le Mpox se manifeste généralement par de la fièvre accompagnée ou non d’autres signes spécifiques et des éruptions cutanées. Dans certains cas, le décès s’ensuit.
Pour l’éviter, il faut se laver correctement et régulièrement les mains avec de l’eau saine et du savon, se protéger le nez et la bouche en cas d’éternuement ou de toux (port de masques conseillé), éviter tout contact avec le sang et autres liquides biologiques d’une personne suspecte ou confirmée.
En cas de suspicion, informer le personnel de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate. « Le Mpox peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement », rappelle le ministère.