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Togo: l’ANC exige la libération immédiate de l’ancienne ministre des Armées

Au Togo, les réactions s’enchaînent au lendemain de l’arrestation de Mme Marguerite Gnakadé, ancienne ministre des Armées.

Dans une déclaration rendue publique, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) exige la libération immédiate de Mme Gnakadé. Le parti dirigé par Jean-Pierre Fabre dénonce son « enlèvement…perpétré par des éléments encagoulés relevant de la force publique ».

Le parti à l’emblème de la bougie dit condamner « cette dérive inacceptable et exige la libération immédiate et sans condition » de l’ancienne ministre. Il exige également celle de tous les détenus politiques sans oublier « les jeunes kidnappés depuis ces derniers mois ».

Dans cette sortie, Jean-Pierre Fabre et les siens veulent des « explications claires » sur cette arrestation décrite comme un enlèvement d’une citoyenne exerçant ses droits garantis par les instruments juridiques internationaux auxquels le Togo est partie.

Comme pour rappeler le contexte de violation permanente des droits humains par le régime, l’ANC rappelle que Mme Gnakadé exprime publiquement son opinion sur la vie politique du pays. Elle met en lumière les dérives du régime de Faure Gnassingbé et sa « gouvernance chaotique ».

Pour le parti, la gouvernance hors-la-loi du pouvoir en place au Togo se manifeste par une violation systématique des textes, mettant en danger l’ensemble des citoyens, civils comme militaires. « Cela doit cesser », martèle l’ANC qui appelle à « restaurer la République et rétablir l’État de droit ».

Soulignons que dans la journée du jeudi, de fausses informations tendant à faire croire à sa remise en liberté ont circulé sur les réseaux sociaux, et ont été reprises par des médias en ligne.

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