
Le Togo a besoin de sang. Ce vendredi 13 juin à Lomé, à la veille de la Journée mondiale du don de sang, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a tiré la sonnette d’alarme. Objectif annoncé : atteindre 52 000 poches de sang d’ici la fin de l’année. Un défi national qui repose, avant tout, sur la générosité des donneurs.
En 2024, plus de 70 000 poches ont été collectées à travers le pays. Un chiffre encourageant, mais encore insuffisant : 16 % des demandes restent insatisfaites, soit près de 16 000 produits sanguins qui n’ont pas pu être fournis. Derrière ces chiffres, ce sont des patients, des femmes enceintes, des accidentés, qui attendent souvent en vain une transfusion.
« Sans les donneurs, nous n’y arriverons pas », a insisté le Professeur Fétéké Lochina, directeur du CNTS. « C’est ensemble que nous devons bâtir un environnement favorable à la transfusion sanguine. »
Le thème choisi cette année résonne comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective. À Lomé, le CNTS a marqué cette journée mondiale par une série d’actions : collecte spéciale de sang, remise d’attestations à 50 donneurs réguliers, opérations de salubrité, sensibilisation dans les médias. Une mobilisation nécessaire pour rappeler que chaque don compte, chaque poche peut sauver jusqu’à trois vies.
Pour être éligible au don de sang, il faut être âgé de 18 à 60 ans, peser au moins 50 kg, être en bonne santé et ne pas être exposé à des risques de transmission de maladies par le sang.