Le 7 décembre 2024 restera une date marquante dans l’histoire politique du Ghana. Les citoyens ghanéens se sont rendus massivement aux urnes pour élire leur nouveau président, marquant une nouvelle étape dans le processus démocratique du pays. A peine 24 heures après le scrutin, l’ancien président John Mahama, candidat du Congrès National Démocratique (NDC), a été annoncé vainqueur. Cette élection qui a vu la participation active de la population, illustre la maturité politique et l’ancrage démocratique du Ghana, un modèle en Afrique de l’Ouest.
Ce scrutin a été également marqué par la remarquable reconnaissance de la défaite par Mahamudu Bawumia, le candidat du Nouveau Parti Patriotique (NPP) et vice-président sortant. Ce geste de déférence, salué à l’international, témoigne de l’esprit de démocratie et de l’intérêt national qui prime au Ghana, où l’alternance politique se fait dans le respect des règles du jeu et dans une atmosphère de paix. Une fois de plus, le pays a prouvé qu’il est un phare de la démocratie en Afrique, loin des violences et des contestations souvent observées dans d’autres régions du continent.
Le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a salué le bon déroulement du processus électoral et a félicité les acteurs politiques ghanéens pour leur engagement en faveur de l’intérêt national. Dans un communiqué publié le 8 décembre, le CAR a déclaré féliciter « les acteurs politiques ghanéens pour avoir mis l’intérêt du pays au-dessus de leurs intérêts partisans ». Ce message a également été un appel à la réflexion pour les dirigeants voisins, notamment au Togo. Le CAR a invité les autorités togolaises à tirer des leçons de cette expérience et à renforcer la démocratie et la stabilité politique dans leur propre pays.
Cette élection présidentielle, marquée par une alternance politique pacifique, réaffirme le rôle du Ghana en tant que modèle de gouvernance démocratique en Afrique de l’Ouest. La reconnaissance rapide de la défaite par l’opposition, l’implication citoyenne et l’engagement des responsables politiques pour une transition fluide rappellent à l’ensemble du continent africain l’importance de préserver la stabilité démocratique et de promouvoir des élections libres et transparentes.
Kounik
