Politique

Après le chaos dans la zone1, la CENI reporte sine die le recensement électoral

La CENI informe le public que le démarrage du recensement électoral dans les zones 2 et 3, initialement fixé du 13 au 20 mai 2023 dans la zone 2 et du 27 mai au 3 juin dans la zone 3, est repoussé de quelques jours“, selon le communiqué de l’Administration électorale. Et pourtant…nombre d’opérateurs de saisie (OPS) et d’Assistants techniques (AT) ont déjà rejoint leur CELI avant l’annonce de la CENI.

Aucune indication précise en ce qui concerne les dates. Mais l’annonce intervient après les couacs qui ont caractérisé le recensement électoral dans la zone 1, où des dysfonctionnements ont montré les limites voire une impréparation de la CENI, qui n’a pas su anticiper les affluences massives vers les centres d’enregistrement du 29 avril au 7 mai.

Les écoles fermées à deux semaines des examens

Insuffisance d’encre, épuisement des fiches et des cartes d’identification, lenteur des machines, membres des Commissions Listes et cartes désorientés, et pour couronner le tout, un président de CENI qui accuse ouvertement dans un communiqué les opérateurs de saisie d’être responsables du chaos ; tout allait à vau-l’eau. La CENI a dû prolonger de deux jours la durée des opérations dans la zone 1, qui comprend le Grand-Lomé et la Région Maritime, grand bassin démographique égale à plus du tiers de l’électorat national.

la CENI ne donne pas les raisons concernant ce report, mais en plus des dysfonctionnements relevés par les observateurs, on a constaté que les enregistrements se faisaient dans des écoles publiques fermées pour l’occasion ; que certains responsables d’école, seraient présents dans les formations des Commissions Listes et Cartes (CLC).

Bientôt les examens de fin d’année, à partir du 22 mai si je ne trompe. Le jumelage des classes a fait que les programmes n’ont pas évolué dans les normes et c’est ensemble qu’on se lamente comme acteurs, mais à ma grande surprise lors de nos tournées dans les centres de formation pour les CLC,  il y a des chefs d’établissements et leurs adjoints qui s’y trouvaient. Les classes sont délaissées pour deux semaines. Comment ces élèves pourront affronter les examens ?

constate un enseignant.

A quelques semaines des examens, la situation fait tache alors que la propagande gouvernementale présentait l’image d’un ministère des Enseignements à l’arrache-pied pour le meilleur des élèves.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page