Prix: Kangni Alem intègre le jury du Grand Prix littéraire d’Afrique Noire
L’écrivain et universitaire togolais Kangni Alem fera désormais partie du jury du Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire.
«Je rejoins ce jour le jury du Grand Prix littéraire d’Afrique (noire) », écrit l’auteur de Cola-Cola Jazz dans un tweet. « Je privilégierai au sein du jury la défense des livres et des auteurs édités en Afrique. L’édition africaine se portant de mieux en mieux, il faut assurer aussi sa visibilité internationale», a indiqué celui qui lui-même Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire en 2003.
Le Grand prix littéraire d’Afrique noire est attribué chaque année par l’association des écrivains de langue française, l’ADELF, reconnue d’utilité publique depuis le 19 juillet 1952, dont le but est de « promouvoir l’œuvre des écrivains qui, à travers le monde, s’expriment en français ».
Le Grand Prix littéraire d’Afrique bat de l’aile depuis quelques années – certains prix suscitent des doutes- et s’est cantonné pendant trop longtemps aux auteurs africains produits par les maisons d’édition françaises, malgré une production continentale méritante. Sortir la littérature du ghetto français, telle est la mission de Kangni Alem. Chiche !
Kangni Alem est un homme de lettres, écrivain, traducteur et critique littéraire togolais, né à Lomé en 1966. Universitaire et sherpa du chef de l’Etat auprès de la Francophonie, il est auteur de plusieurs pièces de théâtre, des romans et des nouvelles dont Chemins de croix, La Gazelle s’agenouille pour pleurer, Esclaves.
En 1990, il s’est vu décerner le Prix Tchicaya U’Tamsi du Concours Théâtral Interafricain pour sa pièce Chemins de Croix. Par la suite, se distinguant à travers la force de son écriture, il reçoit en 2003 le Grand prix littéraire d’Afrique noire pour son ouvrage, Cola Cola jazz.
Puis, en 2005, sa nouvelle Une histoire américaine se voit attribuée le 3e Prix du Prix littéraire Williams Sassine.
C’est l’un des dignes représentants de la langue française au Togo. « Le français m’introduit à la diversité des voix qui bruissent dans ma tête», a-t-il déclaré le 20 mars dernier, lors de la journée internationale de la Francophonie.
