
Intégrée dans la routine vaccinale depuis l’année dernière, la vaccination contre le Virus du Papillome Humain (VPH) peine à obtenir l’adhésion populaire. Des fake news en sont la cause, selon la Direction préfectorale de la santé (DRS) Grand-Lomé.
La Direction préfectorale de la santé (DRS) Grand-Lomé a organisé ce lundi une rencontre d’échanges avec les journalistes. Le rôle des médias dans la mobilisation sociale, la gestion des rumeurs et l’organisation des campagnes de vaccination étaient, entre autres, les thèmes débattus.
Selon les responsables sanitaires, la propagation des « infodémies » (surabondance d’informations erronées visant à nuire aux efforts de santé publique) est à l’origine de la méfiance des populations envers les programmes de vaccination.
« Nous avons constaté l’effondrement des couvertures vaccinales que nous avions mis des années à consolider. Depuis l’avènement de la Covid-19, ces couvertures ont énormément chuté », explique Gomez Anoumou, Adjoint Chef Section Communication à la Division de l’immunisation. L’autorité sanitaire « sollicite l’appui des médias pour nous aider à inverser cette tendance ».
Parmi les sujets évoqués lors de la rencontre, le vaccin contre le Virus du Papillome Humain (VPH), virus responsable du cancer du col de l’utérus. Cette vaccination visant les filles âgées de 9 ans et plus fait désormais partie de la routine vaccinale. Malheureusement, elle fait l’objet de vives résistances du fait des fausses informations.
« Il y a beaucoup d’informations erronées qui ont circulé, faisant croire par exemple que ce vaccin rendrait les jeunes filles stériles. Ce sont des fake news. Nous appelons la population à nous faire confiance. Tous les agents de santé sont disponibles pour donner la bonne information », a assuré Gomez Anoumou.
Géraud A.