Afrique

Une force de la SADC pourrait intervenir en RDC

Arrivé ce matin à Windhoek pour un sommet de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), le président RD Congolais, Félix Tshisekedi, en dépit de réticences de certains pays, pourrait décrocher l’envoi d’une brigade d’une brigade d’intervention pour affronter les groupes armés dans l’Est de la RDC.

L’Afrique du Sud et l’Angola, les deux pays puissances militaires régionales, auraient donné leur accord à cette intervention dont la Namibie pourrait prendre la tête.

Cette décision intervient une semaine après le départ,  sous pression de Kinshasa, du commandant kenyan de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF). L’EACRF est constituée d’éléments de l’Ouganda, du Burundi et du Kenya. La RDC reproche à l’EACRF d’être seulement une force d’interposition et non d’engagement pour combattre le M23, un mouvement armé proche du Rwanda.

Le déploiement de troupes de la SADC pourrait éventuellement changer  la donne dans l’Est de la RDC, en butte depuis 20 ans à des groupes armés, estimés à une centaine, dont le plus virulent est le M23. L’ONU et la RDC ont accusé à plusieurs reprises le Rwanda de fournis des appuis militaires et financiers au M23, composé principalement de Tutsis rwandais et banyamulenges, ethnie du président Paul Kagame au pouvoir à Kigali.

Les armées sud-africaine et angolaises sont parmi les meilleures du continent et sont très bien équipées.

Cependant cette intervention pourrait susciter des problèmes politiques, le M23 étant considéré comme un supplétif de l’armée patriotique rwandaise.

La SADC est composée des Etats de l’Afrique australe et constitue la communauté africaine la plus intégrée après la CEDEAO.

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